top of page
  • Photo du rédacteur3DN

« Stephanie Pender : Glassmaker »

Dernière mise à jour : 22 mai 2018



Dans le milieu toujours plus créatif de la fabrication de produits assistés par des machines, l’hybridation des secteurs de l’artisanat traditionnel du verre et de la conception technico-numérique contemporaine a pris une toute nouvelle dimension grâce à l’œuvre d’une femme, en la personne de Stefanie Pender. Portrait de cette artiste-chercheuse de talent qui est parvenu à façonner (de ses mains et neuronnes) un robot d’un nouveau type. C’est donc grâce à son goût pour les technologies émergentes et son expertise dans les processus d’artisanat que la spécialiste du verre a réussie à enseigner à un robot l’art de ce matériau dur, fragile et transparent, nécessitant une maîtrise rigoureuse, précise et sophistiquée avec comme objectif principal l’élargissement des limites des compétences matérielles et humaines. Une recherche permanente de développement de systèmes technologiques pour « soutenir l'intégration des connaissances humaines incarnées » qui a conduit cette américaine diplômée de la Cornell University à mettre au point cette imprimante de modélisation de dépôt à filament fondu pour l'application de fibres de verre d'impression.


Dans les faits, l’outil d'impression 3D entraîne la fibre de verre à travers une buse, tandis qu'une torche à double flamme la fait fondre à environ 2 000 ° F et la dépose sur une surface. Le dispositif est monté sur un petit robot collaboratif qui reproduit la précision des processus traditionnels et produit des géométries complexes à l'intérieur d'une chambre de construction chauffée. Un résultat remarquable qui n’est pourtant pas dû seulement qu’au travail de la machine puisque la composition finale est le fruit d’une coopération étroite entre le robot et l’humain. En effet, le robot, même s’il accomplit les tâches avec une finesse inégalée et permet une complexification géométrique sans pareil, ne peut aboutir de manière autonome au produit final sans l’apport humain, qui doit conduire et automatiser les tâches répétitives de la machine tout au long de la production.


Une innovation unanimement applaudie lors du programme de résidence Autodesk Pier 9 de San Francisco que cela soit par les ingénieurs féru de technologie futuriste de la Sillicon Valley comme pour les artistes professionnels. Une nouvelle clinquante aussi pour les passionnés du verre et autres designers de nos intérieurs à l’international qui pourront s’exalter des résultats déjà observables de ce nouvel outil. Une combinaison de deux domaines à priori disparates qui donnent ici une nouvelle preuve de collaboration efficace, sensible et didactique entre l’homme et la machine.

Vincent Richard du Perron pour 3DN Link

21 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

コメント


bottom of page